effondrement
Beyond All Scale: Self-Extinction and the Realization of Reason
Marcus Quent traces today’s looming ecocide through philosophical debates sparked by nuclear catastrophe. Drawing on Günther Anders, Quent argues that existential threats – atomic or ecological – exceed comprehension, paralyzing action or fueling extremes. While the nuclear age framed humanity as a fragile “species-being”, climate collapse fractures this unity, exposing global divides. As politics oscillates between hyper-politicized panic and apathetic normalization, Quent concentrates on the underlying frameworks of the exhaustion of dialectical reason. Urging a new political grounding, he calls for strategies that resist dissolving into measureless reactions – reimagining action beyond crisis binaries and the ongoing normalization of ecological catastrophe.
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Nouveau manuel de l’oiseleur
Nouveau Manuel de l’oiseleur, film de Erik Bullot, explore la frontière entre le document et la poésie à travers la présence récurrente de l’oiseau dans les collections du Mucem. Cette œuvre plonge dans les affects de l’effondrement de la biodiversité et des relations multiples que les êtres humains ont entretenu avec les oiseaux à travers les époques et les cultures. Cette enquête poétique fut l’amorce du film documentaire, Langue des oiseaux, réalisé en 2021 et disponible sur Arte.
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une idylle partielle
« une idylle partielle » est la fin d’un conte dystopique, mélusine reloaded (éditions Corti). Fabriquant à partir des ‘restes’ des récits du Moyen Âge des images dialectiques, Laure Gauthier fait revenir la fée mélusine dans des paysages désenchantés, un monde post-démocratique, multipollué et envahi de « Touristes Traversants » (TT) dont la langue, dévoyée, regorge d’acronymes. « une idylle partielle » est le moment où la fée, loin de s’échapper par les airs, au moment où son animalité est découverte, accepte de rentrer dans le temps de l’Histoire, de vieillir donc. Ce long poème en prose transforme la tradition de l’idylle pour imposer une éthique de la fragilité : il ne s’agit pas là d’une faiblesse mais d’une conscience de l’état du monde humain et naturel : « L’apocalypse est un nom qu’il ne faudrait pas employer. Mélusine en propose un autre : un présent encore. C’est un chant suffisant. » Extrait accompagné d’une capsule sonore avec la voix de Laure Gauthier et la musique d’Oliver Mellano.
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